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Associations et Covid-19, une adaptation nécessaire face à un monde qui change
Les associations sont impactées de manière différente en fonction de leur taille : il est clair que le monde du micro-associatif est terriblement affecté par cette crise.
Celles qui gèrent un budget annuel inférieur à 50 k€, sont confrontées à une situation sans solution apparente. Ce type d’association se caractérise souvent par le fait qu’elles ne développent pas d’activité économique et qu’elles n’ont pas de salariés : elles ne peuvent donc pas prétendre aux aides déployées par l’Etat. Et, en plus de ne pas pouvoir bénéficier des aides spécifiques, elles ont dû faire face à une baisse significative de plus de 50% de leurs adhésions ou cotisations en septembre 2020 et une diminution des heures de bénévolat. Il est rappelé que pour beaucoup de ces structures, le bénévolat est issu de membres en retraite qui demeurent un public fragile dans le cadre de cette épidémie.
Agir pour survivre
La solution mise en place par le secteur repose donc essentiellement par le déploiement d'un plan d’action rapide et adapté !
Les associations plus importantes ont privilégié une gestion quotidienne de cette crise et elles adaptent leur projet associatif ainsi que leur organisation à ce nouvel environnement en cherchant à préserver un service de qualité à l’usager, tout en sécurisant les équipes.
L’Etat et les collectivités ont créé des aides spécifiques pour apporter des solutions financières en privilégiant certains secteurs particulièrement touchés. Nous encourageons les acteurs du secteur à solliciter ce dispositif si l’association rencontre des difficultés de trésorerie. L’Etat a apporté aussi sa garantie pour permettre aux structures de pouvoir solliciter un prêt (P.G.E.) afin de disposer de temps pour adapter le projet association et l’organisation interne de la structure. Même si ce prêt nécessite de disposer des fonds nécessaires à terme pour assurer les remboursements, il accorde un temps précieux pour réaliser les transformations qui s’imposent.
Par ailleurs, dans le cas où l’activité des salariés est impossible, l’aide à l’activité partielle doit être sollicitée, tout en étant vigilant sur le fait que ce dispositif ne doit pas se superposer à une subvention.
La survie d’une structure passe par la gestion de son élément vital:
la trésorerie
Dans ce contexte, il est donc recommandé de suivre la trésorerie de manière très régulière.
D’analyser l’évolution du besoin en fonds de roulement et ainsi anticiper les encaissements et les décaissements futurs. Si les aides de l’Etat et des collectivités apportent des solutions pour préserver la trésorerie de l’association, il faudra ensuite réaliser des projections afin de mesurer les impacts de la crise dans le résultat et prendre ainsi les mesures adéquates. Elles nécessitent de transformer les organisations afin qu’elles puissent s’adapter à un environnement contraint ; entre catastrophisme et opportunisme, elles se doivent de continuer leur mission.
Les équipes de Grant Thornton sont mobilisées pour accompagner les dirigeants des associations, les aider à porter leur regard au-delà de l’horizon et leur permettre de surmonter la crise.
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