Apprendre un métier Tech, avec passion

Interview de la fondatrice Anna Stépanoff

Pouvez-vous nous en dire plus sur la genèse du projet

J’ai toujours eu une passion pour l’éducation.
En 2013, je me suis lancée dans le grand bain de l’entrepreneuriat en créant une entreprise dans ce domaine. Ce projet est né de deux constats : le manque de talents formés au numérique qui devient un frein à la croissance de nombreuses entreprises, et une difficulté croissante de notre système d’enseignement à former des personnes opérationnelles et capables d’intégrer rapidement le monde de l’entreprise.

La Wild Code School s’est attachée dès ses débuts à combler ce manque en proposant des formations courtes et professionnalisantes aux métiers Tech les plus demandés sur le marché du travail.

Pour quels métiers préparez-vous vos étudiants ?

Nous préparons nos élèves aux métiers Tech les plus demandés aujourd’hui dans les entreprises du digital et les start-up. Parmi ces métiers, les 3 principaux sur lesquels nous nous concentrons en ce moment sont les métiers de développement d’applications, de la data et de la cybersécurité. Ces métiers sont tous en très forte tension sur le marché du travail.

Les objectifs d’ici fin 2020 et pour les 5 prochaines années

L’année 2020 a démarré sous le signe du confinement et nous a poussé à développer notre activité de formation à distance.
Nous comptons poursuivre ce développement jusqu’à la fin de l’année et ouvrir plus de classes virtuelles à distance, en français et en anglais, à temps plein et à temps partiel.

Je crois que de plus en plus de personnes seront intéressées pour se former à distance et nous sommes aujourd’hui en capacité de leur proposer une expérience unique de formation depuis chez eux qui mêle des ateliers live, des projets collectifs, des exercices à réaliser à leur rythme et en autonomie sur notre plateforme pédagogique Odyssey, mais aussi un lien avec les bassins d’emploi grâce à nos campus présents dans plusieurs villes en France et en Europe. Ainsi, nos élèves se formant en téléprésentiel peuvent profiter du confort d’apprendre depuis chez eux, de la souplesse des programmes à distance mais aussi venir participer quand ils le souhaitent à nos évènements sur campus et rencontrer de futurs employeurs.

Cette année est une année de grands bouleversements, qui nous amènent à revoir en ce moment même les plans que nous avions à 5 ans.

Des expansions prévues à l’international ?

En 2019, nous avons ouvert une dizaine de nouveaux campus en Europe. Notre priorité aujourd’hui et dans les années à venir est de consolider cette présence et de devenir un acteur phare de la formation professionnelle dans le domaine du digital.



Quels talents attirer ?

La Wild Code School compte aujourd’hui une centaine de collaborateurs réunis autour de 3 valeurs clés qui sont au cœur de notre projet : passion, innovation et humanité. Nous recherchons des personnes passionnées par l’éducation et la Tech ayant envie d’innover au quotidien et soucieux de construire une communauté bienveillante. Nous avons d’ailleurs la chance d’avoir une équipe déjà très diversifiée avec de nombreuses nationalités réunies autour de ces valeurs.

En regardant dans le rétroviseur, quel conseil donneriez-vous à votre jeune « Moi » ?

“Embrace uncertainty”, il faut apprendre à accepter et à gérer l’incertitude, on ne peut pas tout savoir et tout maîtriser. Il faut savoir agir dans un contexte mouvant.

Fantine Monot revient sur son expérience Wild Code School

Pourquoi reprendre les études ?

Pour reprendre dès le début, j'ai commencé ma vie professionnelle chez Burson Cohn & Wolfe, où j’étais consultante junior en affaires publiques et communication de crise. J’ai été amenée à travailler régulièrement avec l’équipe data de l’agence et j’ai trouvé cela passionnant. J'avais déjà touché du doigt le code car durant mes études - je suis diplômée du master 2 Expertise des Conflits Armés, filière analyse et renseignement, de la Sorbonne - j'avais suivi une formation d'initiation au langage informatique python. Discuter avec l'équipe data de BCW m'a donné envie de me replonger dedans et j'ai commencé à prendre des cours en ligne le soir. J’ai adoré, ces cours m’ont permis de confirmer mon intérêt pour le sujet, et au début de l'année 2020, j'ai décidé de sauter le pas : j'ai quitté l’agence pour intégrer la formation intensive Data analyst de la Wild Code School.

Pourquoi cette école ? Quels sont les grands « plus » de cette formation ?

Je ne voulais pas intégrer une formation avec trop de théorie, j’avais envie de coder et de rentrer directement dans le vif du sujet et c’est l’état d’esprit de la Wild Code School.

Pour donner une idée, par semaine j’ai environ 2 heures de cours théorique et le reste du temps j’ai des exercices à rendre, des projets de groupe, par exemple, en ce moment je travaille pour un acteur de l’industrie automobile sur la consommation de leurs véhicules électriques. J’apprends concrètement ce qu’est le métier de Data analyst. L’idée de la formation est de nous inculquer les bases de l’analyse de données, en nous apprenant à chercher les solutions par nous-mêmes, donc Stackoverflow (un forum sur la programmation informatique) – que je ne connaissais pas il y a 6 mois – est devenu mon meilleur ami !

Et puis une autre raison qui m’a poussée à rejoindre la Wild Code School est le parcours d’Anna – Anna Stépanoff, la fondatrice de l’école – que je trouve inspirant.

Quels sont vos projets ensuite ?

A l’issue de la formation, je vais rejoindre pour 6 mois le Labo BI & Big Data du Ministère des Armées en tant que Data analyst. Comme je le disais précédemment, je me suis particulièrement intéressée aux questions de défense dans le cadre de mes études et je suis donc ravie d’intégrer le ministère.

Concrètement, au sein du Labo, je contribuerai à l’élaboration des tableaux de bords des différents services du ministère.
Enfin, une partie importante de mon travail consistera à vulgariser, rendre « lisibles » et « compréhensibles » les analyses et études produites, pour permettre aux décideurs de se les approprier aisément.
Mon expérience en tant que consultante en communication me sera donc d’une grande aide ce volet !